Twitter

Il y est arrivé ! Le CEO de Tesla, Elon Musk, a convaincu le conseil d’administration de Twitter de son offre de rachat, après quoi il retirera l’entreprise de la bourse. Le prix de l’offre est de 54,2 USD p.a. Une prime de 38% par rapport au cours de clôture du 1er avril, juste avant que Musk n’annonce sa participation minoritaire de plus de 9%. C’est une prime de 54% par rapport au cours de mars, lorsqu’il a commencé à acheter des actions Twitter. Le cours est toujours inférieur de 33% au cours record d’il y a plus d’un an. En termes de valorisation, cela correspond à près de 7 fois le C.A. attendu. L’entreprise est aux prises avec la rentabilité, qui deviendra le plus grand chantier de Musk. Cependant, il semble se concentrer principalement sur la sauvegarde de la liberté d’expression, à l’exclusion des faux comptes et autres modifications de produits. Les chiffres du 1er trimestre de Twitter étaient décevants, en raison d’un marché publicitaire faible.

Il a finalement réussi ! Le PDG de Tesla, Elon Musk, a convaincu le conseil d'administration de Twitter de son offre de rachat, après quoi il retirera l'entreprise de la bourse. Le prix offert est de 54,2 USD p.a. Une prime de 38% par rapport au cours de clôture au 1er avril, juste avant que Musk ne divulgue sa participation minoritaire. Et une prime de 54 % par rapport au cours de mars lorsqu'il a commencé à acheter des actions. Le cours est toujours inférieur de 33% au prix record d'il y a plus d'un an. En termes de valorisation, cela correspond à près de 7 fois le chiffre d'affaires attendu. Twitter a immédiatement grimpé en flèche lors de son IPO en 2013, mais a ensuite fait du sur place. L'entreprise est aux prises avec la rentabilité, qui deviendra le plus grand défis de Musk. Cependant, il semble se concentrer principalement sur la protection de la liberté d'expression, à l'exclusion des faux comptes et autres modifications de produits. Le prix d'acquisition de plus de 40 mia. USD est largement financé par de la dette. Des actions Tesla sont données en garantie à cet effet. La transaction devrait être finalisée d'ici la fin de cette année, bien que les actionnaires et les régulateurs n'aient pas encore donné leur approbation.

Grande nouvelle pour Twitter ! Elon Musk veut racheter la société et la retirer de la bourse. Il veut offrir 54,2 USD par action via une offre publique. Il s'agit d'une prime de 18% par rapport au dernier cours de clôture et de 38% par rapport au cours de clôture du 1er avril. Il avait déjà pris auparavant une participation de 9,2%, faisant de lui le principal actionnaire. Le PDG de Tesla dit qu'il est un utilisateur passionné de la plateforme et la considère comme un lieu potentiel de la liberté d'expression dans le monde. Dans sa forme actuelle, la plateforme ne serait pas suffisamment adaptée à cela, si bien qu'une transformation en société non cotée s'impose. Il dit que l'offre n'est pas négociable et qu'en cas d'échec, il pourrait se retirer complètement en tant qu'investisseur. Il avait auparavant refusé de faire partie du conseil d'administration (ce qui aurait rendu une offre impossible).

Une nouvelle remarquable pour Twitter. Le PDG de Tesla, Elon Musk, prend une participation de 9,2% (2,9 mia. USD). Cela en fait directement le plus gros actionnaire. C'est surprenant, car Musk a régulièrement critiqué la plateforme. Il a récemment indiqué qu'il hésitait à créer sa propre chaîne de médias sociaux. Il est un utilisateur intensif de la plateforme depuis des années et a acquis un statut d'icone auprès d'une armée de fidèles. Les tweets de l'homme ont souvent provoqué des remous et de forts mouvements de certaines actions ou crypto-monnaies. Il a également eu des ennuis avec la SEC pour fraude boursière à la suite de tweets sur un éventuel delisting de Tesla. Reste à savoir dans quelle mesure Musk souhaite jouer un rôle actif dans l'entreprise.

De nombreux secteurs ressentent l’impact de la guerre en Ukraine. Le secteur des médias sociaux joue également un rôle très central. Il est critiqué des deux côtés de diffuser ou bloquer des (dés)informations. Un jeu d’équilibre difficile, bien que les plateformes semblent s’aligner principalement sur la contestation occidentale. Comme certains pairs de secteur, Twitter labellise ou supprime certains contenus envoyés par le régime russe. En réponse, la Russie restreint l’accès aux médias sociaux étrangers. Twitter est récemment allé plus loin et a arrêté toutes les publicités dans le pays. Il n’y a pas de chiffres officiels, mais la Russie représenterait environ 2% des utilisateurs. Le C.A./utilisateur est nettement inférieur à celui, par exemple, du marché domestique américain. Twitter pourrait même en profiter. La plateforme est très fortement liée à des événements. Lors d’événements majeurs tels que les JO ou les élections présidentielles, on constate invariablement un trafic plus important.Twitter a besoin de ce trafic pour stimuler la croissance. Au 4ème trimestre, le nombre d’utilisateurs quotidiens a augmenté de 13%, à 217 millions. Un bon score, car le déclenchement de la pandémie avait fourni une base de comparaison solide. L’entreprise doit toutefois encore se démener pour atteindre l’objectif ambitieux de 315 millions d’utilisateurs d’ici 2023. Il y a encore beaucoup de marge de manoeuvre en termes de croissance car même aux É.-U., la pénétration du marché est très faible. Le C.A. a augmenté de 22% au dernier trimestre, en partie en raison de la hausse des revenus par utilisateur. Voici un autre fort potentiel, car le concurrent Facebook capte environ 3 fois plus de revenus par utilisateur. En effet, Twitter collecte et utilise moins de données de ses utilisateurs. Cela l’a également rendu moins vulnérable au changement de confidentialité du système d’exploitation Apple iOS. Twitter propose principalement (85%) de la publicité de marque, par opposition aux publicités qui suscitent une réponse directe(15%), comme l’achat d’un produit. A terme, l’entreprise veut passer à 50-50, ce qui devrait profiter au C.A. Le groupe élabore en permanence de nouvelles initiatives pour accroître l’engagement sur la plateforme et ouvrir des sources de revenus alternatives. Un espace audio social (Spaces), des newsletters et des moyens de récompenser les créateurs ont été lancés. De plus, il y a la version payante Twitter Blue.Le co-fondateur légendaire Jack Dorsey a démissionné de son poste de CEO et a été remplacé par Parag Agrawal. Une bonne chose, car Dorsey se montrait flou et ne tenait plus compte de ses actionnaires. En février, le plan de rachat d’actions a été sensiblement relevé à 4 mia. USD. Ceci est en partie compensé par une émission obligataire. La société dispose toujours d’un bilan sain avec une trésorerie nette. A terme, le groupe vise une marge EBITDA de 40 à 45% (environ 23% actuellement). Il faudra pour cela réduire les coûts. Agrawal a simplifié la structure organisationnelle, permettant une prise de décision et un lancement de produit plus rapides. Les coûts augmenteront certes de 20% en 2022, en raison de la hausse des frais de personnel. Nous nous attendons à ce que la croissance du C.A. soit du même ordre de grandeur.