Grâce à un abaissement de recommandation de Morgan Stanley, le cours de Syensqo s’est rapproché de notre limite d’achat jeudi matin. La banque américaine a émis une recommandation de vente et a abaissé son objectif de cours de 92 à 66 EUR. Nous apprécions que cela se concrétise pour pouvoir renforcer notre position.
Vendredi matin, nous vous avons envoyé un ‘INV Alertmail’ et une notification sur votre smartphone pour l’achat additionnel de 145 actions Barco à un prix de maximum 11,80 EUR par action. Un rééquilibrage à la hausse dans le poids de cette valeur de ‘croissance durable’’. Nous suivons ainsi l’actionnaire de référence Beauduin, qui achète avec empressement des actions supplémentaires. Nous maintenons un poids approprié, anticipant une reprise des ventes au second semestre et en 2025 (voir analyse p. 6). Un rebond significatif du cours de l’action, en fonction de l’horizon, des nouveau développements et du poids atteint, sera une raison pour rééquilibrer ensuite vers le bas. Cet investissement nous a coûté 1.701,53 EUR.
Croissance durable
Ackermans & van Haaren n’a, à juste titre, que peu souffert des nouvelles concernant sa filiale CFE. Une perquisition et une enquête ont eu lieu au siège social, basées sur des soupçons de corruption lors de la construction du Grand Hôtel au Tchad. Il s’agit d’un contrat datant de 2011, un projet sur lequel CFE a perdu plus de 50 Mio EUR, selon ses propres dires. Jusqu’en 2014, le gouvernement tchadien a payé les factures, bien que toujours en retard. Mais lorsque le prix du pétrole a chuté, les paiements ont cessé. CFE Tchad a néanmoins terminé le bâtiment, livré en décembre 2016 conformément aux modalités convenues, malgré le manquement du Tchad. Depuis, CFE a tenté à plusieurs reprises de recouvrer les 60 Mio EUR de factures impayées, sans succès, en raison notamment de l’instabilité politique. CFE a progressivement déprécié ces créances et a vendu CFE Tchad pour un euro symbolique à quelqu’un qui espère encore récupérer ces créances. CFE affirme avoir toujours agi avec intégrité dans cette affaire qui refait surface.
Il y a eu beaucoup de nouvelles concernant les plateformes de paiement d’Alibaba. Le groupe s’associe avec Mastercard pour offrir plus de possibilités de paiement aux utilisateurs. En même temps, il permet pour la première fois les paiements via WeChat de Tencent, son concurrent.
Valeurs de rendement
Aedifica et surtout Cofinimmo ont été très convoitées la semaine dernière. Les rendements de dividendes élevés de ces sociétés immobilières réglementées contrastent nettement avec les conditions assez chiches du nouveau bon d’État. Mais les rendements des obligations d’État ont également beaucoup baissé ces derniers temps. Le papier allemand offre un rendement brut d’à peine 2,2% à 2 comme à 10 ans. Il n’est donc pas surprenant que ces titres à dividendes, qui peuvent du reste compenser l’inflation, soient à nouveau recherchés.
Gimv a annoncé la vente de sa participation dans Mega International à Bizzdesign. Cette vente a augmenté la valeur intrinsèque de Gimv de 0,5 EUR par action. Fin juin, cette valeur avait été prudemment estimée à 52 EUR par action par le holding. Nous avons de nouveau relevé notre recommandation à ‘acheter’ (voir page 7).
Value
Tubize sera intégré dans l’indice boursier européen élargi Europe Stoxx 600 à partir du 23 septembre. Une surprise. Il est difficile d’évaluer si cela aura un impact technique sur le cours. L’Europe Stoxx 600 est un indice important, tandis que la liquidité de Tubize est relativement faible par rapport aux autres grandes entreprises de l’indice. Il n’est donc pas exclu que cette inclusion donne un coup de pouce technique à l’action. Cela a déjà été anticipé la semaine dernière. Si ce boost se produit, nous nous réservons le droit de réduire légèrement le poids de ce holding.
Le constructeur automobile allemand Volkswagen, filiale de Porsche SE, va réduire ses coûts, et certaines ‘institutions sacrées’ telles que les usines allemandes pourraient être fermées en raison de la surcapacité actuelle. Pour la première fois en un demi-siècle, VW pourrait fermer deux usines dans son pays d’origine. Le PDG a reçu carte blanche pour mettre en œuvre des réductions supplémentaires. L’année dernière, la société a annoncé des économies structurelles de 10 Mrd EUR, mais cela ne suffira pas. Selon la presse, 4 Mrd EUR supplémentaires devront être économisés pour maintenir les marges. Avec une faible marge bénéficiaire de 2,3%, la marque Volkswagen n’est pas suffisamment rentable (objectif de 6 %). Seules de telles marges peuvent financer les investissements dans les voitures électriques et la numérisation.